Le plus important évenement cycliste de Londres avait lieu ce dimanche matin 10 aout : la London prudential surrey classic.
On connait le savoir faire des Anglais quant a l'organisation d'évenements sportifs. Je ne suis pas décu:160kms de routes fermées a la circulation, des barrieres dans toutes les villes et villages, des signaleurs partout, une ambiance incroyable.
Meme le déluge bien annoncé par la météo anglaise ajoute a cette cyclo un coté épique. Des tonnes d'eau sont déversées sur les 10000 participants, les routes sont inondées, des passages avec 40 cm d'eau sont a franchir et transforment le vélo en pédalo, le tout sous le grondement de l'orage et l'illumination des éclairs. Je roule pratiquement tout le temps a 35km/h, mais mon vélo d'entrainement me procure quelques frayeurs dans les descentes: il ne freine pas du fait de la pluie. Il faut dire que je ne vois rarement a plus de 2 metres, je ne profite nullement de la campagne Anglaise, malgre mes lunettes, l'eau procure une sensation désagréable a mes yeux.
Je n'ai pas fait le parcours en entier, celui-ci passant a l'aller comme au retour a coté de la maison. Il a également été raccourci de 25km du fait des conditions.
En résumé, super organisation mais a refaire par beau temps.
8/11/2014
7/09/2014
La marmotte 2014
3 ans après, je suis de retour sur la marmotte. 6ème participation. J’avais mis 9h01 pour la 1ère participation, temps que j’avais ensuite amelioré 3 fois pour une réference de 7h45 après un Bordeaux Paris épique. J’avais ensuite tenté de battre cette réference en 2011 sans y parvenir à 10 minutes près. Il faut dire que cette année la était dédié au Paris Brest Paris et que j’avais développé mes qualités de rouleur.
Et quel peut-etre l’objectif pour cette année ? Je suis réaliste, mes qualités de rouleur sont restées intactes, et j’ai toujours les 4 kg de plus par rapport à 2010. J’arrive de plus à la marmotte 2014, avec un état de fraicheur limité par un bon Bordeaux Paris et une semaine dans le parc du Mercantour pour le Grand Tour du Mercantour la semaine précédente. La récuperation a été trop courte et cela se matérialise par une douleur au genou et par un rhume ! Je me dis que dans un état de forme optimal, mon temps devrait tourner autour des 7h30.
Mais en ce samedi, ce n’est pas gagné. Je m’élance donc avec des conditions météo incertaines. Je me retiens dans la montée du Glandon et limite la fréquence cardiaque a 170. Je sens la douleur au genou revenir et l’impact des medicaments sur la forme globale. Il va vraiment falloir s’arracher pour faire un bon temps. Je passe le Glandon en 1h47, soit 6 minutes de plus qu’en 2010/2011. Je continue ensuite à un bon rythme, et arrive au ravitaillement après Valloire en 4h05. A ce moment la, si je n’ai pas de défaillance, mon temps sera environ de 7h35… je repars, et comme souvent, le Galibier ne me réussit pas. Baisse de régime, je ne monte plus qu’ à 8.5km/h. Je passe le col en 5h35, je sais qu’à ce moment la, je n’améliorerai plus mon temps, au mieux je l’égaliserai. Je fais de mon mieux néanmoins et j’arrive au pied de l’Alpe en 6h43, soit 1h02 pour monter les 21 tournants, impossible connaissant les sensations et l’état du jour. Je décide donc de monter tranquillement et je termine en 8h. Il faudra donc ré-essayer une prochaine fois pour améliorer les 7h45! Je ne suis pas décu, mais content d'avoir terminé. Je ne me rappelai pas que la Marmotte était si difficile après une pause de 3 ans. Je termine 987eme et mon temps officiel (sans la descente du Glandon) est de 7h34.
7/02/2014
Grand Tour du Mercantour (22-27/06)
Grand Tour du Mercantour (22-27/06)
Distance : 560 km.
21 juin : Départ
La grève SNCF compromet notre départ. Un plan « B » commence même à s’échafauder. Pourtant, la veille au soir, notre train qui avait été supprimé les jours précédents est finalement annoncé « circulant ». Le suspense aura duré jusqu’au bout.
À l’arrivée à Antibes nous sommes rejoints par Éric, le cousin de Patrice et trois autres cyclos arrivés par le même train. Une navette de l’organisation doit nous conduire jusqu'à Guillaumes. Les vélos sont chargés dans une voiture, nous embarquons à huit dans le fourgon pour 2 petites heures de route.Sylvain a prévu de rallier le lieu de rendez-vous en vélo. Il a programmé son GPS et procédé à quelques rectifications rapides de l’itinéraire. Il compte arriver vers 17h30.
Sur place, nous prenons possession de nos chambres, procédons aux derniers réglages puis rejoignons le lieu du briefing pour une présentation du séjour suivi d’un apéritif de bienvenue. Vers 19 h Sylvain n’est toujours pas arrivé. Je tente de le joindre. Il laisse un message pour dire qu’il est à 15/20 km de Guillaumes.
Nous rejoignons la salle des fêtes pour le dîner, mais toujours pas de Sylvain. Vers 21 h il se pointe enfin, suant, les traits tirés, et copieusement applaudi par les 150 participants qui attaquent le dessert. Trompé par son GPS qui a sélectionné le chemin le plus court, il a franchi plusieurs petits cols pour finir par rejoindre la route principale sur un sentier muletier !
22 juin : Guillaumes - Barcelonnette
23 juin - Barcelonnette - Auron
Alain s’improvise capitaine et nous entraîne pour un petit détour « touristique » par l’ancienne route de Nice, histoire de rajouter quelques kilomètres à cette étape qu’il devait juger trop courte.
Nous retrouvons l’hôtel d’il y a deux ans, redouté à juste titre pour le temps que nous avions passé à faire la queue pour accéder à un maigre petit déjeuner.
Le briefing a lieu dans la salle des fêtes où nous avons droit à une belle présentation de la station d’Auron.
Le dîner est servi dans cette même salle, et si le menu est excellent, le repas est un peu gâché par le bruit assourdissant des conversations.
Qu’il est difficile de repartir quand on est si bien au soleil. Heureusement Il ne reste plus qu’une petite heure pour rejoindre notre hébergement à la station d’Auron et en terminer avec cette deuxième journée.
24 juin – Auron - Valdieri
Ce matin, il faut jongler avec les stratégies d’optimisation des déplacements. L’hôtel est à 400 m du garage à vélo. Faut-il chercher sa monture en chaussures de ville puis revenir à l’hôtel pour finir de s’équiper ou bien boucler sa valise et chercher le vélo en chaussures cyclistes au risque de détruire les calles ?Finalement tout le monde se retrouve sur la place centrale d’Auron où sera donné le départ. La journée commence par une jolie descente jusqu'à Isola d’où démarre la longue ascension du col de la Lombarde.Alain nous avait prévenus, les quatre premiers kilomètres sont très difficiles. Le peloton s’étire. Sylvain est devant. Alain et moi montons en solitaire. Didier et Patrice papotent, Just, Éric et Thao suivent quelques longueurs plus loin. Frédérique et Christophe font des apparitions devant puis se laissent rejoindre par le peloton de trois qu’ils accompagnent à nouveau. Un contrôle à mi-chemin du sommet est le bienvenu pour faire le plein des bidons. On rallie ensuite Isola 2000 sur une pente plus clémente pour attaquer les derniers lacets nettement plus raides jusqu’au col de la Lombarde. Le sifflement des marmottes nous accompagne. Il fait toujours un temps splendide.La descente qui nous attend offre une vue somptueuse sur la vallée en contrebas ; la route étroite, bordée de deux lignes blanches, est bien entretenue dans sa partie haute, mais le revêtement se dégrade nettement par la suite et c’est un peu secoués que nous arrivons au pied du village de Sant’Anna de Vinadio où nous attend le déjeuner. Il faudra le gagner au prix d’une très rude grimpée de 2 km avec des pourcentages impressionnants et sous un soleil de plomb.Au village, les premiers arrivés sont installés en terrasse en attendant l’heure de passer à table.Après un excellent repas italien servi avec rapidité nous prenons un café en terrasse puis enfourchons à nouveau nos montures pour la deuxième grosse difficulté du jour, la montée à la Madonna del Colletto qui évite un crochet de 20 km par San Dalmazzo.Il s’agit d’une route forestière avec à nouveau des passages de 12 à 13 % par endroits. En prime, le revêtement est en très mauvais état. Heureusement la forêt nous ombrage et un ravitaillement nous attend au sommet. Patrice, Didier et Alain montent devant. Après une petite collation, nous rejoignons la vallée. Une piste cyclable en léger faux-plat montant nous conduit jusqu’à Valdieri. C’est l’occasion de rouler enfin à des vitesses normales sans chercher à maintenir son équilibre dans une montée trop raide.Nous accrochons un groupe de cyclos qui avance bizarrement. Celui-ci alterne les accélérations brutales sur quelques kilomètres puis les brusques ralentissements pour attendre les compagnons qu’il a inévitablement largués. Nous les laissons partir.À Valdieri, on retrouve l’itinéraire qui conduit aux thermes. Les participants de 2012 gardent tous un souvenir douloureux de cette dernière portion.Le cheminement débute par une pente à 3% qui ne cesse de se redresser sur plus de 15 km et finir à 7% comme un véritable col. L’orage qui menaçait laisse tomber ses premières gouttes. Didier est parti devant. On ne le reverra plus. Alain est à la peine, mais se refait une santé dès que la pente s’accentue. Je m’épuise sur les derniers kilomètres pour éviter la pluie. Les suivants ne pourront pas éviter l’orage et arriveront trempés. Heureusement le confort de l’hôtel effacera vite les conditions difficiles du final de cette troisième étape.25 juin : Valdieri - Saint-Martin-Vesubie
Ce matin, il fait gris et quelques gouttes de pluie nous contraignent à prendre l’imperméable. Les vélos sont alignés sur toute la longueur du bâtiment. Chacun erre à la recherche de sa monture.Afin d’étirer le peloton au maximum sur une nationale très fréquentée, le départ se fait par groupes successifs. Le point de rendez-vous est fixé à 10 h à l’entrée du tunnel de Tende pour le franchir groupés.Nous roulons tranquillement, le délai est suffisant. Avec Patrice, Didier, Éric et Frédérique, certains d’être dans les délais, nous faisons même une pause-café. C’était sans compter sur une sous-estimation de 10 km du trajet.La voiture-balai nous attend et nous rappelle vertement les consignes. J’accélère donc en compagnie de Frédérique, de Christophe, de Thao et de Didier V. pour arriver juste à 9 h 59 et couper ainsi aux réflexions consécutives à un éventuel retard. Alain, dépité par ma ponctualité, ne peut que ravaler ses observations. Il les réserve pour Patrice, Didier et Éric arrivés quelques minutes plus tard, talonnés par la voiture-balai.À la sortie du tunnel, nous nous laissons glisser jusqu'à Breuil. La chaussée emprunte les gorges de la Roya. Le revêtement est impeccable, la route est large, le trafic peu dense. Pendant une trentaine de kilomètres, nous chaloupons d’une courbe à l’autre sans presque freiner. D’immenses falaises nous surplombent, la Roya coule en contrebas, nous sommes au paradis des cyclistes.Arrivés à Breuil, nous attaquons les 8 km qui vont nous mener au col de Brouis, La pause de midi est prévue au passage du col dans une auberge tenue par un couple de Hollandais. Nous déjeunons par petits groupes en fonction de l’arrivée de chacun.On repart ensuite par une courte descente qui nous dépose à Sospel, au pied du Col de Turini. Les premiers lacets franchis, la route s’élève à travers une forêt dont on ne voit pas le bout. Si l’ombre nous abrite du soleil, rien ne vient distraire l’attention. L’absence d’horizon rend la grimpée monotone. Un dernier ravitaillement nous attend au col, puis c’est la descente sur Molène-Vesubie. Il ne reste plus qu’une douzaine de kilomètres pour rejoindre Saint-Martin-Vesubie, terme de l’étape.Les conditions hôtelières sont difficiles. Une navette est nécessaire pour rejoindre la salle communale à peine assez grande où nous sera servi le dîner. Il faut ici remercier les organisateurs qui se sont dévoués pour assurer toute la logistique du repas, vaisselle comprise, et atténuer au maximum les désagréments liés aux conditions d’hébergement.
26 juin : Saint-Martin-Vesubie - GuillaumesC’est la dernière journée du séjour. Le petit déjeuner est préparé et servi par les organisateurs qui continuent à faire le maximum pour pallier les insuffisances de l’hébergement.
Cette ultime étape démarre en fanfare par la montée au col de Saint-Martin. Le peloton d’abord compact s’étire progressivement. Parti en toute fin de peloton, je remonte doucement les nombreux imprudents qui ont tenté de s’accrocher au sillage des plus costauds.
Après cette première mise en jambes, la descente qui suit nous conduit au pied du col de la Couillolle, dernière grosse difficulté de la semaine.
C’est une longue ascension de 18 km. Les premiers lacets se déploient dans un environnement sauvage puis se continuent en forêt jusqu’au village de Roubion.
L’itinéraire se poursuit maintenant au milieu des chalets et des terres agricoles avant de rejoindre les alpages où restent encore quelques névés.
Cette dernière et merveilleuse ascension nous aura donné un panorama de tous les environnements traversés les jours précédents : prairie paisible, forêts ombragées, gorges surchauffées, alpages fleuris, parois rocheuses, panorama sur les cimes environnantes.
Nous déjeunons à Beuil où nous ne nous attardons pas, car le vent est glacial et les maillots sèchent mal. La moitié du groupe, devant la menace d’orage, choisit de rejoindre directement Guillaumes par Valberg. Nous optons pour l’itinéraire prévu qui longe les gorges du Cians puis rejoint les gorges de Daluis.
La route serpente à flanc, et nous offre des vues magnifiques sur les immenses falaises qui nous surplombent. La roche a des couleurs d’ocre rouge.
À Tourette, à la sortie des gorges du Cians, le parcours emprunte la nationale sur 15 km jusqu’à Entrevaux. La faible déclivité montante nous permet de rouler bon train dans la roue de Sylvain.
À Entrevaux le ciel se fait menaçant. Quelques gouttes commencent même à tomber. Notre petit peloton se disperse. Je m’accroche à la roue de Sylvain. Soudain, c’est un véritable déluge qui nous tombe dessus dans la traversée des gorges de Daluis. Je m’arrête pour passer la veste de pluie, mais je suis déjà trempé. Il reste une quinzaine de kilomètres jusqu'à Guillaumes. Mouillés pour mouillés, Sylvain et moi décidons de ne plus nous arrêter malgré les trombes d’eau. La promesse d’une douche chaude à l’arrivée est une excellente motivation. De plus, la route monte et nous ne devrions pas trop nous refroidir.
Les arrivées des participants sont échelonnées, certains ont choisi de s’abriter, d’attendre la fin de l’orage, mais au final tout le monde est trempé.
Nous commençons à ranger les affaires, quelques participants reprennent déjà le chemin du retour. Vers 20 h nous rejoignons la salle des fêtes où doit se dérouler le repas de clôture.
Le menu est soigné et le rosé aidant, l’ambiance devient franchement bruyante, mais reste bon enfant. Nous bénéficions même de quelques petites ritournelles à l’accordéon.
Demain matin, il faudra prendre la navette pour rejoindre Antibes. Sylvain ne tente pas une nouvelle aventure en solo et préfère profiter de la voiture d’Alain. Après un déjeuner entre nous sur le port d’Antibes, il est temps de rejoindre la gare TGV. Seul Alain prolonge son séjour dans la région chez un de ses amis.
Nous commençons à ranger les affaires, quelques participants reprennent déjà le chemin du retour. Vers 20 h nous rejoignons la salle des fêtes où doit se dérouler le repas de clôture.
Le menu est soigné et le rosé aidant, l’ambiance devient franchement bruyante, mais reste bon enfant. Nous bénéficions même de quelques petites ritournelles à l’accordéon.
Demain matin, il faudra prendre la navette pour rejoindre Antibes. Sylvain ne tente pas une nouvelle aventure en solo et préfère profiter de la voiture d’Alain. Après un déjeuner entre nous sur le port d’Antibes, il est temps de rejoindre la gare TGV. Seul Alain prolonge son séjour dans la région chez un de ses amis.
Au final, ce grand tour du Mercantour aura été un circuit très exigeant, mais magnifique. L’infinie variété des paysages traversés, la difficulté et la rudesse des cols franchis, la qualité de l’organisation et l’accueil toujours chaleureux qui nous a été réservé classent le grand tour du Mercantour aux toutes premières places des plus belles randonnées de vélo.
6/14/2014
Bordeaux Paris 2014
La musique de Bordeaux Paris
Comment je me retrouve sur la ligne de départ:
Un brin de folie et l'envie de refaire une épreuve dont l'organisation a changé.
La préparation avant le départ:
Je qualifierai ma préparation d’aléatoire, et uniquement basée sur les sensations de mon corps. Je ne pense pas qu'elle ai été optimale, et je n'ai pas énormément de repères quand a une possible performance. Avec l’expérience, je suis néanmoins sur de terminer (si pas de problèmes majeurs bien évidemment). Je cumule 3500 kms depuis le début de l’année.
L'objectif:
1) terminer dans un temps meilleur (25h55) que ma précédente participation
2) terminer en moins de 24h pour le symbole. Le temps s'annonce clément, mais avec un vent de face. Sans assistance et dans ces conditions, il me semble impossible de faire une performance similaire à l'aller de Paris Brest 2011 (moins de 20h).
Le départ:
500 participants sont partants pour cette formule ultraraid. Le départ est similaire a celui d'une cyclosportive. Les partants sont principalement des coursiers, l'ambiance est totalement différente de l'ancienne formule. Beaucoup de participants ont des voitures d'assistance pour les ravitaillements, pour ma part, tout est dans ma sacoche à l’arrière du vélo.
La course:
Ça part assez vite, il y a quelques chutes mais je reste dans le 1er paquet. Je perds ma lampe arrière au km 80 sur un dos d’âne. Heureusement, une voiture suiveuse me permet de rentrer dans le peloton après quelques kms à fond. Personne ne s’arrête au 1er ravitaillement, personne ne s’arrête au 2nd. Nous sommes au km 150, la moyenne est de 34,5 km/h et mes bidons sont vides depuis un bon moment déjà. Je n'ai pas le choix, je laisse partir le groupe pour me ravitailler. Je repars seul, je me sens moins bien dans la cote de l'arbre mais cela passera vite, il faut dire que seul avec le vent de face et les bosses, le pédalage est plus compliqué. Je me fais rattraper par un 2nd peloton important, hélas il n'y a que peu de monde pour travailler devant. Je me repose de temps à autre. A Martizay, moitié du parcours, je repars de nouveau seul, mais je rejoins peu après un coéquipier du peloton précédent : nous nous entendons bien et roulons à allure rapide. Nous faisons 150 kms ainsi mais le vent puissant nous use. Nous arrivons au ravitaillement, la peur de repartir une nouvelle fois avec Éole pour cette fois 90 km et la traversée de la Beauce. La chance nous sourit : un nouveau peloton arrive et nous repartons avec eux. Je me repose et nous décidons finalement de sauter le dernier ravitaillement, étant plutôt frais. Je me retrouve avec mon compagnon de route et nous récupérons un autre cycliste, ragaillardi par notre support. Panneau 25 km! Nous augmentons l'allure pour les derniers km et les cotes de la vallée de Chevreuse. Je perds mon compagnon dans les 17 tournants, mais il me recontacte par email 2 jours plus tard. Merci pour cette collaboration. Quand à mon autre compère, nous nous collaborons merveilleusement bien jusqu’à la ligne d’arrivée que nous franchissons ensemble. Quel moment, merci !
La performance:
22h38 pour parcourir les 620km, à 2h45 du 1er. Je pense m’être arrêté 1h30. Je me classe 69 ème pour environ 500 partants, 16 ème sur 56 dans ma catégorie.
En Résumé:
Une très belle épreuve, avec une très bonne organisation et une très bonne ambiance. Je la referai bien volontiers.
Les Autres sites:
http://www.bordeauxparis.com/
https://www.facebook.com/bordeauxparis
3/17/2014
Update 2014
Cela fait longtemps que je n'ai pas ecrit sur le blog. Plus par manque de de temps que d'interet. Voici donc une petite mise a jour.
Les nouvelles pour 2014 sont les suivantes :
1) j'ai parcouru plus de 2000km cette annee, principalement en allant au travail en velo, ce qui represente entre 30km et 50km quotidiennement avec la possibilite de rallonger par des boucles (10km la boucle) de Richmond Park. L'experience est interessante car j'y croise des biches, des perroquets et autres animaux, mais egalement de nombreux cyclistes qui viennent s'entrainer...London Dynamo, les filles RT sont des clubs que je croise souvent! J'essairai de prendre des photos pour vous faire decouvrir la beaute du parc.
2) mes objectifs sont plus ou moins definis: le tour des Flandres, Bordeaux Paris, le tour du Mercantour, La Marmotte, eventuellement le tour du Mont Blanc et voire peut etre the London Ride. Programme ambitieux, il faudra que la motivation soit la! Mais bon, pas de pression, que du fun!
3) J'ai donc repris l'entrainement. J'augmente le nombre de km hebdomadaires, j'essaie egalement de faire quelques seances de home trainer pour developper la puissance. Tout se passe bien pour le moment. Le seul point negatif est l'alimentation, car j'ai repris un peu de poids (2kg). Il faut dire que je ne fait pas tellement attention, mais il va falloir faire un effort si je veux monter les cols!
Mais pour le moment, je pars en vacances : un break bienvenu apres ces 1ers efforts! Les choses serieuses vont commencer et je savoure deja.
Voila pour cette fois.
Les nouvelles pour 2014 sont les suivantes :
1) j'ai parcouru plus de 2000km cette annee, principalement en allant au travail en velo, ce qui represente entre 30km et 50km quotidiennement avec la possibilite de rallonger par des boucles (10km la boucle) de Richmond Park. L'experience est interessante car j'y croise des biches, des perroquets et autres animaux, mais egalement de nombreux cyclistes qui viennent s'entrainer...London Dynamo, les filles RT sont des clubs que je croise souvent! J'essairai de prendre des photos pour vous faire decouvrir la beaute du parc.
2) mes objectifs sont plus ou moins definis: le tour des Flandres, Bordeaux Paris, le tour du Mercantour, La Marmotte, eventuellement le tour du Mont Blanc et voire peut etre the London Ride. Programme ambitieux, il faudra que la motivation soit la! Mais bon, pas de pression, que du fun!
3) J'ai donc repris l'entrainement. J'augmente le nombre de km hebdomadaires, j'essaie egalement de faire quelques seances de home trainer pour developper la puissance. Tout se passe bien pour le moment. Le seul point negatif est l'alimentation, car j'ai repris un peu de poids (2kg). Il faut dire que je ne fait pas tellement attention, mais il va falloir faire un effort si je veux monter les cols!
Mais pour le moment, je pars en vacances : un break bienvenu apres ces 1ers efforts! Les choses serieuses vont commencer et je savoure deja.
Voila pour cette fois.
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