12/30/2010

Entrainement de Décembre (12/2010)

Difficile de s'entrainer sérieusement en décembre! Entre les "Christmas party" (dès le 1er décembre!) avec les collègues, les conditions météo qui se sont détériorées dès le début du mois et les fêtes de fin d'année, ce mois de décembre a ressemblé plus à un mois de coupure où l'entrainement a été un peu délaissé.  Ou plutôt a été un peu différent : quelques sorties vtt dans la neige à Vincennes (je maudis mon appareil photo qui ne fonctionnait plus car les paysages étaient absolument magnifiques), du stretching assez fréquemment, et un peu de musculation (pompes, abdominaux, tractions).
Concernant ce sujet, je conseille les programmes d'entrainement 100 push ups (pompes en anglais) et 200 situps (abdominaux) qui vous permettent de progresser rapidement (100 pompes en 6 semaines quelque soit votre niveau!). Me concernant, je suis à la fin des programmes (en réalité, je refais hebdomadairement la dernière semaine du programme d’entrainement pour les pompes et les abdominaux).
Concernant mes allers retours au travail, j'ai alterné travail en force et fréquence de pédalage mais les séances sont courtes (25 minutes matin et soir). En effet, du fait du froid et de la nuit, je ne rallonge plus le parcours de quelques tours de Regents park. Mais c’est à ma surprise et un peu d'admiration à vrai dire, que je croise pratiquement tous les matins quelques cyclistes qui s'entrainent, avec leurs lumières, dans ces conditions. Le parc est parfois tout blanc du fait de la neige et cela me rappelle plutôt les paysages de stations de ski...

Mis à part cela, quelques entrainements sur le home trainer (2 séances d'interval training, 2 séances de puissance où j'emmène un gros braquet à faible cadence et à un niveau de pulsations élevées >170/minutes) afin de transformer la force en puissance...On verra bien si cela fonctionne lorsque les sorties plus longues reviendront car je n'ai plus de références pour juger ma forme actuelle! J’ai également changé mes roues sur le vélo de route pour l’hiver et fait quelques sorties à Vincennes (où j’ai d’ailleurs crevé 2 fois).

Coté fun, c'est surtout les rencontres avec le snowman (bonhomme de neige, photo ci-dessous) et la glace qui m'ont marqués (je suis parti en glissade sur une route qui était complètement verglacée, et je ne m'en étais pas rendu compte) ! Ouf, plus de peur que de mal car sur la glace, on glisse et on n'arrache rien, on récupère simplement quelques bleus…

Je termine donc le mois avec 510km parcourus en 24h30 et 11200 kcal brulées (toutes sorties et séances confondues). Des chiffres qui reflètent bien la réalité (moins d'entrainement à une intensité plus faible) et je termine l’année avec 10 500 km! Un point positif est que je vais démarrer 2011 avec à peine 2kg de plus par rapport à mon poids de forme (je pèse actuellement 64 kg).

Bonne année à tous et meilleurs vœux pour 2011!


 

12/18/2010

Paris-Brest-Paris 1891!


 Je publie ci-dessous un extrait du livre de Chris Sidwells, "A race for madmen, the extraordinary history of the Tour de France" à propos du 1er Paris-Brest-Paris.


"The noise of a racer's feet scrapes out of the darkness as he drags his bike to a halt outside Fougères in eastern Brittany. It's September 1891, the racer is Charles Terront, one of 206 pedalling pioneers who set out from Paris nearly two days ago. They are racing non-stop from the French capital to Brest, the Atlantic port at the tip of the Breton peninsula, and back to Paris again, a distance of 1,200 kilometres.

Fougères is a control town. Terront must stop at a lamp-lit huddle of officials, have his race card marked with the official stamp, then hurtle off into the night again. Six hours will pass before his nearest rival, Jacques Jiel-Laval, arrives here, and Terront will be even further ahead by the time he reaches
Paris, where he will win in a time of 71hours and 22 minutes.
Paris-Brest-Paris was the turning point in the early history of the bicycle. A steerable wooden-framed, two-wheeled vehicle was invented in 1817, but it was scooted along the road by the rider's feet. In 1861 a Parisian coach-builder, Pierre Michaux, attached pedals to the front wheel of one of these hobby-horses and called his invention the “velocipede”

That was the first bicycle, and it was quickly followed by the first bicycle race. The place was the Parc St Cloud,
Paris, the date was 31 May 1868 and the winner was An Englishman called James Moore. Later the same year Moore won the first race on the open road, 120 kilometres from Paris to Rouen. More road races followed and banked tracks called “vélodromes” were built for racing in front of huge crowds.

Bike racing became very popular, but cycling itself was less so. Then came Paris-Brest-Paris, and it finally underlined the possibilities of this new machine. The “safety cycle” had been launched in England by James Starley in 1885. It was a chain-driven bike, made from metal with a double-triangle frame, not so dissimilar to bikes today. Terront used a safety cycle to win this great race.

The race organiser, Pierre Giffard, was a committed cyclist who was evangelic in promoting cycling and the editor of one of the first bicycle publications, which was called “le vélo”. He fervently believed in the bike as a form of recreation and transport, and was determined to make others see the potential of a machine that could be ridden such vast distances.

Ninety-nine riders finished Paris-Brest-Paris behind Terront, the slowest only just beating the cut-off time of ten days, but that wasn’t the point. The important thing for Giffard was that they all came through unscathed, confounding prevailing medical opinion that human beings trying to cover such huge distances by their own power would damage themselves and maybe even die.

After the race Giffard wrote in the editorial of his magazine : “For the first time we saw a new mode of travel, a new road to adventure, a new vista of pleasure. Even the slowest of these cyclists averaged 130 kilometres a day for ten days, yet they arrived fresh and healthy. The most skilful and gallant horseman could not do better. Aren’t we on the threshold of a new and wonderful world?”"