6/30/2011

La Marmotte (02/07/2011)


C'est parti pour l'edition 2011 de la Marmotte. Depart vendredi matin avec Just et Hidare direction Bourg d'Oisans puis l'Alpe d'Huez. La course aura lieu samedi matin, je pars avec le dossard num 871.

Une edition un peu speciale puisque c'est surement la derniere fois que je me lance dans l'aventure apres 4 participations consecutives...Cote performance, j'aimerai bien ameliorer mon temps de l'annee derniere (7H45) meme si cela me parait improbable puisque je n'ai pratiquement pas pedale depuis 3 semaines et mes 3 montees du Ventoux. Le but sera aussi de savourer cette edition.

Cote meteo, il semble que les conditions vont etre ideales.

Si vous etes interesse, vous pourrez suivre mon passage en leger differe aux points suivants :
- Depart (vers 7H30),
- Sommet du Glandon, normalement 1h45 plus tard si je me base sur l'annee precedente,..
- Bas du Glandon,
- Valloire,
- Sommet du Galibier,
- Pied de l'Alpe d'Huez
- et enfin l'arrivee, j'espere !

Il faut aller sur le site http://www.sportcommunication.info/ilovemarmotte/ et rentrer mon numero de dossard : 871

Voila, cest parti pour les 175 km!

La description du parcours :
Parcourt l'Isere, la Savoie et les Hautes-Alpes, en passant par les cols mythiques du Glandon (1918 m), le Telegraphe (1570 m), le Galibier (2642 m), le Lautaret (2057 m), et l'ascension finale des 21 lacets de l'Alpe d'Huez (1880 m)


Le Profil :


Le Parcours :


6/15/2011

Paris-Brest-Paris : 1983 - 2007

Les 2220 inscriptions à l’édition de 1983 montrèrent combien les cyclotouristes se passionnaient pour la longue distance en temps limité. La plupart venaient pour relever un défi personnel, dans une ambiance de camaraderie. 2106 randonneurs prirent le départ à Rueil-Malmaison ; 1895 terminèrent dans les délais. Herman DE MUNCK (Belgique) et Bernard PIGUET (France, CT Montferrand) bouclèrent ensemble les 1200 km en 43h24. Pas moins de 15 pays étaient représentés.1983 est une année capitale dans l'histoire du PBP. Toujours sur l'initiative de Robert LEPERTEL, les Brevets de Randonneurs Européens devinrent Brevets de Randonneurs Mondiaux, permettant aux amoureux du PBP d'organiser des brevets qualificatifs dans le monde entier. Le 26 août 1983, au lendemain de 10eme PBP randonneur, fut créée l’association des Randonneurs Mondiaux, en présence de Marc DOBISE, Président de la FFCT. Les membres fondateurs élurent pour Président Robert LEPERTEL, à l’unanimité. Une formidable aventure avait commencé...


En 1987, ils furent 2587 à s'élancer de Rueil-Malmaison et 2119 à rentrer dans les délais. Scott DICKSON, l'un des 220 participants américains, fut le plus rapide de tous. II ter mina en 44h01 avec plus d'une heure d'avance sur ses "poursuivants" Herman DEMUNCK et Jean-Michel RICHEFORT (45h05). II allait renouveler l'exploit en 1991, et terminer dans le groupe de tête en 1995. Le premier Paris-Brest-Paris ayant été couru en 1891, l'ACP en célébra le centenaire en 1991 (même si le premier PBP Randonneur remontait à 1931). A la tête de l'organisation, Jean-Claude MASSE, Président de l'Audax Club Parisien, s'entoura d'une équipe motivée pour rendre ce centenaire mémorable. Ce fut une belle occasion de renouer des liens avec les Audax Français qui avaient organisé un PBP Audax depuis 1931. Les organisateurs furent reçus place de l’hôtel de ville de Paris, par Jacques Chirac Maire de Paris, assiste de Sir Hubert OPPERMAN, vainqueur de l’édition professionnelle de 1931. Un prologue fut organisé entre l'Hôtel de Ville de Paris et le Gymnase des Droits de l'Homme a Saint-Quentin-en Yvelines, nouveau lieu de départ du PBP. Les trois départs proposés étaient: 20h00 pour le délai de 80h (au lieu de 78h), 22h00 pour le délai de 90h et 05h00 pour un délai de 84h. 3276 randonneurs s'élancèrent et 2615 réussirent leur défi. L'ACP feta même le 10000eme  lauréat du PBP ! 191 femmes furent homologuées. La plus rapide fut la sympathique Nicole CHABIRAND. Claude GALVAING, pour retrouver les sensations de 1891, effectua l’épreuve en pignon fixe !

L'informatique avait fait son apparition. L'ensemble des pointages était effectué à l'aide d'un badge magnétique permettant un suivi en temps réel de chacun des participants tout au long de l'épreuve.
Enfin, une quarantaine de jeunes randonneurs, encadrés par la FFCT, effectuèrent le parcours du PBP en 12 étapes : ce fut le premier "Paris-Brest-Paris des jeunes". En 1995, Robert LEPERTEL reprit le flambeau à la tête d'une commission dont la composition n'avait guère changé. Le 13eme PBP
Randonneur accueillit 2860 participants. La météo fut bonne et 2376 d'entre eux arrivèrent dans les délais. Un groupe de neuf randonneurs rapides termina en 43h20. La plus jeune participante fut Alexandrine LAMOULLER (fille du Président de la FFCT). Le plus âfut Roger JARNO (75 ans).
A compter de cette édition, les garde boue ne furent plus obligatoires, et les guidons triathlètes interdits pour des raisons de sécurité. En 1999, le PBP, toujours dirigé par Robert LEPERTEL, réunit 3573 participants, dont1600 Internationaux ; 20 nations et plus de1000 clubs étaient représentés. Le désormais traditionnel Prologue, organisé dans les sept communes de Saint-Quentin-en Yvelines, rassembla plus de 1000 participants, y compris les jeunes. 2977 randonneurs furent homologués, dont 1626 Français et 1351 Internationaux. En 2003, une équipe bien entrainée remplaça Robert LEPERTEL à la tête de l'organisation. Un nouveau chiffre record fut atteint avec 4070 randonneurs au départ et 3475 homologations. Pour la première fois, les randonneurs venus de l'étranger furent les plus nombreux (2074, contre 1996 pour la France). Le Finlandais Alpo KUUSISTO étonna tout le monde en effectuant Brest-Paris avec ... une patinette ! De leur cote, Drew BUCK, Nigel WINTER et Steve ABRAHAM bouclèrent le parcours sur une triplette (88h10). L'Allemagne amena la plus jeune participante, Fiana STAIB. Joseph DELALANDE fut récompensé pour son 10" PBP, tout comme Henri BOUREL, Bernard IMBERT, Roger MARTIN et Daniel RAVET qui terminèrent leur 9" PBP. La médaille du courage aurait pu être attribuée à Dominique LAMOULLER, l'actuel Président de la FFCT, qui termina son Paris-Brest-Paris après avoir été sérieusement blessé lors d'une chute provoquée par le bris de sa fourche. II utilisa une bicyclette a cadre ouvert pour parcourir les 30 derniers kilomètres malgré une clavicule cassée. Notons que les participants les plus rapides, qui avaient effectué le parcours dans le temps le plus court de l'histoire du PBP Randonneur, furent pénalisés de deux heures suite à différentes infractions aux règles.

2003 marqua également le passage au classement alphabétique. Ceci montre qu'au fil du temps, le PBP Randonneur s'est affirmé de plus en plus comme une randonnée. Le concept de défi personnel a pris le pas sur le concept de compétition. Sur une randonnée, tous les participants ont le même mérite, et être le plus rapide ne signifie pas forcément être le meilleur. L'objectif du randonneur n'est pas de faire la course, mais d'accomplir un défi, dans le respect des règles et de l'esprit randonneur. En 2007, PBP établit un record de 5311 inscriptions. Pour la seconde fois depuis 1931, les Français étaient minoritaires. Avec 3015inscrits, 2918 partants et 42 nations représentées, les Internationaux déferlaient en masse sur le PBP Randonneur (les Américains en tête, avec 591 partants). Le fort vent contraire et la pluie presque continuelle donnèrent bien du fil à retordre aux 5160 randonneurs qui prirent le départ. Seuls 3603furent homologués. 126 courageux allèrent jusqu'au bout, tout en sachant qu'ils arriveraient hors délai. Un groupe de 10 randonneurs rapides termina en 44h48.Si les femmes représentaient encore un faible pourcentage des inscriptions (6,6%), on notait de nombreuses récidivistes. Plusieurs d'entre elles avaient déjà 6 ou 7 PBP à leur actif ! A l'arrivée, la plus jeune fut la Beige Mandy DAMMEKENS (22 ans) et la plus âgée, la Française Marie-Hélène VILETTE (64 ans).
Le doyen des randonneurs, Roger MARTIN (ACP), avait près de 80 ans. Son extraordinaire endurance fut applaudie tout au long du parcours par les organisateurs, les spectateurs et même les medias - las, la sagesse lui commanda de stopper à Dreux (l'avant dernier contrôle en 2007). Le plus âgé des randonneurs homologués fut l'Allemand Freidhelm LlXENFELD âgé de 76 ans et 3 mois (88h11). Le plus jeune fut Cédric BONNAY (Union des Randonneurs Picards d'Amiens), âgé de 18 ans et 14 jours (88h55). Deux randonneurs bouclèrent leur 10" PBP, Bernard IMBERT et Daniel RAVET. Ils sont maintenant cinq à avoir réussi 10 PBP. Huit autres randonneurs les suivent avec neuf réalisations.
La diversité des vélos fut un des points marquants de cette édition. Avec plus de 100 vélos spéciaux au départ, le PBP 2007 aura été une vitrine pour de nombreux prototypes et autres drôles de machines : vélos couches, vélos carés, tandems couches, tandems couchés en opposition, vélos rameurs, tandems rameurs, etc. Mais la palme de l'originalité est revenue à Drew BUCK, qui effectua son PBP sur une Hirondelle Retro-Directe de1920, pédalant en marche arrière pour monter les côtes, en costume d'époque et avec une énorme tresse d'oignons pendue au guidon ! Depuis 1931, 22445 randonneurs ont homologué leur Paris-Brest-Paris. En 2011, combien seront-ils à rentrer dans la légende ? Au soir du 25 aout, les dés seront jetés ...

Merci à Bernard DEON, Jean-Pierre PENDU, Marie-Thérèse MARTIN, Robert LEPERTEL, Bill BRYANT, Johnny BERTRAND, Olivia BAIRD, Sophie MATTER et a tous ceux qui ont travaillé sur l’historique du Paris-Brest-Paris.

6/10/2011

L'exploration du Ventoux (10/06/2011)

Apres le brevet de 600km de la semaine derniere, j'avais laisse place a la recuperation cette semaine avant de me lancer dans cette aventure, je ne savais d'ailleurs pas ce que j'allais faire exactement.

Je pars donc de Venasque, un joli village perche sur une colline, direction Bedoin pour la 1ere montee du Ventoux.

Quelques photos de Venasque :







Le mont Ventoux vu des tours du village :



20 kilometres plus tard et quelques beaux villages traverses, j'arrive a Bedoin, au km 0 :



C'est parti pour la montee, j'espere ameliorer mon temps de 1h27min15sec de l'annee derniere malgre 3kgs en plus...la pente est toujours aussi raide, il fait doux et j'arrive a Chalet Reynard en 59 minutes, j'ai donc 4 minutes d'avance. Je m'elance donc pour les 6 derniers km d'ascension et la, c'est avec surprise qu'un vent froid me scotche a la route 1 fois sur 2 en fonction de la direction de celle-ci. Je vois mes 4 minutes fondre et je finis finalement en 1h26min35sec! Ouf, 40secondes de mieux dans des conditions plus difficiles, ca correspond assez bien aux sensations du moment, plus lourd mais plus puissant.

Paysages lunaires du Ventoux :






Je mange une banane, puis je redescends du cote de Malaucene pour tenter cette ascension que je n'ai jamais faite :

Photos de la station du Mont Serein dans la descente:






Je remonte et 1h35 plus tard, je suis de nouveau au sommet. L'ascension est plus douce mais certains kilometres sont tres raides. Mon compteur affiche 3300metres de denivele positif depuis Venasque.
Cette fois, je m'arrete et je vais me faire prendre en photo pour garder un souvenir :


Je redescends a chalet Reynard ou je prends un plat de lasagnes, une tartelette aux myrtilles et je medite sur le parcours : allez, je tente l'ascension par Sault en passant par les gorges de la Nesque.

Je termine la descente par Bedoin, et tourne direction Flassan et son eglise :


Cote ravitaillement, pas de probleme, il n'y a qu'a tendre les bras depuis la route tellement les cerises sont belles :


Enfin, les gorges de la Nesque et ses paysages epoustouflants, le royaume du velo egalement :

















Enfin direction Sault et ses champs de lavande encore verte :



L'eglise de Monieux, village avant Sault :


Puis Sault :



Je refais le plein des bidons, puis prends de nouveau la direction du Mont Ventoux pour 26km cette fois sachant qu'il doit y avoir 200/300m de denivele en moins, Sault etant a 715m d'altitude je crois (le denivele positif des gorges de la Nesque jusqu'a Sault est d'environ 600 metres).

Effectivement la route est beaucoup moins pentue que par les 2 autres versants jusqu'a ...Chalet Reynard. Apres de nouveau les 6 derniers km, le vent est toujours la, et il n'y a plus grand monde. Je parcours les 6 km beaucoup plus lentement que ce matin, je commence a etre bien entame! J'arrive au sommet en 1h32 depuis Sault et je ne m'arrete pas, direction Bedoin!

Retour ensuite a Venasque pour les 200 derniers metres de denivele positif, le village etant perche sur une colline :


Voila c'est termine et j'avoue que mes jambes sont bien contentes d'etre au repos !

Bilan de cette superbe journee tant par la beaute des paysages que sportivement :

- 211km,
- 5300 m D+
- Le Ventoux escalade par tous les cotes.

Maintenant place a la recuperation!

6/01/2011

PBP 2011 : le brevet de 600km (03/06/2011)

600 KM DE NOISIEL
Dernier brevet à accomplir pour pouvoir participer au Paris Brest Paris  2011 : 600 km !

C’est celui de Noisiel que nous avions choisis avec mes copains du CVL, Bruno, Georges et Bernard. L’ultime occasion de pouvoir rouler ensemble lors d’un brevet, notamment avec Georges (nous pensons avoir un niveau semblable), avant le PBP !

Le parcours va nous emmener en Champagne-Ardenne pour emprunter quelques routes de la Montagne de Reims au milieu des vignobles, puis en Bourgogne à Montbard, et enfin retour en région Parisienne en passant par Chablis puis Moret sur Loing. Pas de longues pentes donc, mais quelques côtes qui donneront 3525 de D+ à mon compteur.









Coté météo, c’est la chaleur qui est annoncée, puis des orages dans la nuit : hum, beau programme donc !

J’arrive vers 4H30 et je retire ma carte de route. Il fait déjà bon et je décide de partir sans les manchettes. Je reconnais le responsable de l’organisation du PBP 2011, avec qui j’avais roulé lors du 400km. Je discute un peu avec lui : sa femme et lui sont avec leur tandem qui est réparé (il était cassé lors du 400km). Une autre personne me donne les prévisions météo pour la Bourgogne dans la nuit : forts orages attendus avec 0°c et bourrasques de vents à plus de 55km/h ! Réjouissant ? Pour tout dire, je ne pars qu’avec ma tenue d’été…J’espère bien avoir quitté la Bourgogne avant la nuit et être sur la route du retour à ce moment là.

Je suis dans la file d’attente lorsque les copains du CVL arrivent. Nous partons dans le même groupe avec Georges et Bernard, on rigole un peu, puis une fusée nous passe : je reconnais le tandem et décide de prendre la roue, avec Georges et quelques autres cyclistes. L’allure est assez rapide et mon nouveau porte bidon arrière (me permettant d’emmener 2 bidons supplémentaires) commence à partir en morceau : l’amateurisme total, j’aurai du l’essayer sur une distance longue avant de l’utiliser ! Bref, je m’arrête un moment pour voir comment je peux le réparer, et je lâche le groupe. Je ne reverrai jamais mes compagnons de route du 400km, qui sont la pour établir un record : ils sont dans leur préparation pour faire le meilleur temps possible au PBP… Par contre, je vais revoir Georges qui m’a attendu (merci Georges !) et nous allons rouler tous les 2 jusqu’au 2nd ravitaillement. Nous nous égarons de temps en temps, mais pas de grosses erreurs. Nous attendons pendant un temps un groupe qui nous a rejoins au 1er ravitaillement puis décidons de filer dans ces montées Champenoises ou nous sommes plus rapides. Chose intéressante, nous reprenons tous les coéquipiers de route du tandem, qui apparemment se sont brulés les ailes en voulant les suivre ! Finalement, peut-être une bonne chose pour Georges et moi que mon porte bidon ai cassé !


On fait le plein des bidons à Bouzy, puis repartons vers Troyes : 110km de quasi plat sous le soleil et sans une ombre ! Il fait donc très chaud (32°C) mais heureusement nous avons le vent dans le dos ! Il nous faudra quand même nous arrêter à 2 reprises pour faire de nouveau le plein des bidons et nous rafraichir. Nous nous disons que la chaleur va faire beaucoup de dégâts parmi la grosse centaine de cyclistes partis pour cette aventure qu’il faut boucler en 40H. Nous sommes 3 pour cette portion, mais notre coéquipier ne se sent pas bien et ne prendra pratiquement aucun relais (jusqu’à l’arrivée d’ailleurs !).

A Troyes, nous sommes rejoints par un groupe de 8, et nous repartons ensemble après le ravitaillement jusqu'à Montbard : au fil des kilomètres, la route devient vallonnée et c’est en haut d’une bosse que nous découvrons le contrôle secret ! Nous repartons pour quelques kilomètres, le ciel s’assombrit et c’est maintenant la pluie que nous devons affronter – nous éviterons quand même l’orage -. Enfin, nous arrivons à Montbard, et décidons de nous arrêter pour un repas chaud et nous réchauffer.

La pluie s’arrête un peu avant de repartir pour les 50 kilomètres les plus difficiles du parcours car ils sont vallonnés, mais notre objectif de passer cette portion avant la nuit va se concrétiser. Heureusement d’ailleurs, car nous découvrons une route jonchée de branches d’arbres mais surtout de caillasses amenées par l’eau et les orages. Conséquence directe, l’un d’entre nous crève. Le point positif est qu’il ne pleut pas, et que la température est douce, nous n’avons pas froid.

Ensuite, la route s’assèche de nouveau et c’est sans problème que nous filons vers Joigny. Nous pensons avec Georges au projet de faire le brevet en 24H… Le groupe décide alors de se diviser en 2, nous repartons avec 2 autres coéquipiers direction Moret sur Loing. A partir de ce contrôle, la route redevient humide et le ciel est illuminé par les éclairs. Par moment, le sommeil me gagne mais je resterai éveillé jusqu’au bout ! Et il ne nous reste plus que 20 km à parcourir, lorsque l’incroyable va se produire : 6 crevaisons pour 3 vélos (je crève à 2km de l’arrivée, et Georges finira d’ailleurs avec ses 2 roues dégonflées !). Bref, nous terminons en 25H15, assez content de notre ballade ou nous avons surtout bien géré les efforts et la chaleur. Nous avons parcouru les 612km à une moyenne de 28.55km/h, soit  21H23 de vélo et 3H52 d’arrêts. Quant au tandem, il est arrivé 2H45 auparavant. A l’arrivée, nous apprenons que du fait de la chaleur, 17 personnes ont abandonné, et il y en aura un peu plus : 20 % environ ! Bruno, qui n’aime pas la chaleur en fait parti. Donc tous nos encouragements pour le prochain 600km et espérons qu’il fasse moins chaud ! Quant à Bernard, il finira en 36H40. Bravo !

Maintenant, la prochaine étape pour le PBP est l’inscription elle-même : espérons qu’il y aura suffisamment de places disponibles.


Le Parcours : Départ 5H du matin de Noisiel
Contrôle N°1 km 90 à Mont Saint Père
Contrôle N°2 km 151 à Bouzy
Contrôle N°3 km 262 à Troyes
Contrôle N°4 km 359 à Montbard
Contrôle N°5 km 457.5 à Joigny

Contrôle N°6 km 533 à Moret Sur Loing
Arrivée à Noisiel