7/09/2014

La marmotte 2014

3 ans après, je suis de retour sur la marmotte. 6ème participation. J’avais mis 9h01 pour la 1ère participation, temps que j’avais ensuite amelioré 3 fois pour une réference de 7h45 après un Bordeaux Paris épique. J’avais ensuite tenté de battre cette réference en 2011 sans y parvenir à 10 minutes près. Il faut dire que cette année la était dédié au Paris Brest Paris et que j’avais développé mes qualités de rouleur.
Et quel peut-etre l’objectif pour cette année ? Je suis réaliste, mes qualités de rouleur sont restées intactes, et j’ai toujours les 4 kg de plus par rapport à 2010. J’arrive de plus à la marmotte 2014, avec un état de fraicheur limité par un bon Bordeaux Paris et une semaine dans le parc du Mercantour pour le Grand Tour du Mercantour la semaine précédente. La récuperation a été trop courte et cela se matérialise par une douleur au genou et par un rhume ! Je me dis que dans un état de forme optimal, mon temps devrait tourner autour des 7h30.
Mais en ce samedi, ce n’est pas gagné. Je m’élance donc avec des conditions météo incertaines. Je me retiens dans la montée du Glandon et limite la fréquence cardiaque a 170. Je sens la douleur au genou revenir et l’impact des medicaments sur la forme globale. Il va vraiment falloir s’arracher pour faire un bon temps. Je passe le Glandon en 1h47, soit 6 minutes de plus qu’en 2010/2011. Je continue ensuite à un bon rythme, et arrive au ravitaillement après Valloire en 4h05. A ce moment la, si je n’ai pas de défaillance, mon temps sera environ de 7h35… je repars, et comme souvent, le Galibier ne me réussit pas. Baisse de régime, je ne monte plus qu’ à 8.5km/h. Je passe le col en 5h35, je sais qu’à ce moment la, je n’améliorerai plus mon temps, au mieux je l’égaliserai. Je fais de mon mieux néanmoins et j’arrive au pied de l’Alpe en 6h43, soit 1h02 pour monter les 21 tournants, impossible connaissant les sensations et l’état du jour. Je décide donc de monter tranquillement et je termine en 8h. Il faudra donc ré-essayer une prochaine fois pour améliorer les 7h45! Je ne suis pas décu, mais content d'avoir terminé. Je ne me rappelai pas que la Marmotte était si difficile après une pause de 3 ans. Je termine 987eme et mon temps officiel (sans la descente du Glandon) est de 7h34.

7/02/2014

Grand Tour du Mercantour (22-27/06) - quelques photos















Grand Tour du Mercantour (22-27/06)


J'ai participé au mois de Juin au grand tour du Mercantour avec mon club le CSM13. Je copie ci-joint le compte rendu de mon ami Jean Francois que vous pouvez également retrouver sur le site du CMS 13 (csm13.canalblog.com/) 


Grand Tour du Mercantour (22-27/06)
Distance : 560 km. 


21 juin : Départ
La grève SNCF compromet notre départ. Un plan « B » commence même à s’échafauder. Pourtant, la veille au soir, notre train qui avait été supprimé les jours précédents est finalement annoncé « circulant ». Le suspense aura duré jusqu’au bout.
À l’arrivée à Antibes nous sommes rejoints par Éric, le cousin de Patrice et trois autres cyclos arrivés par le même train. Une navette de l’organisation doit nous conduire jusqu'à Guillaumes. Les vélos sont chargés dans une voiture, nous embarquons à huit dans le fourgon pour 2 petites heures de route.
Sylvain a prévu de rallier le lieu de rendez-vous en vélo. Il a programmé son GPS et procédé à quelques rectifications rapides de l’itinéraire. Il compte arriver vers 17h30.
Sur place, nous prenons possession de nos chambres, procédons aux derniers réglages puis rejoignons le lieu du briefing pour une présentation du séjour suivi d’un apéritif de bienvenue. Vers 19 h Sylvain n’est toujours pas arrivé. Je tente de le joindre. Il laisse un message pour dire qu’il est à 15/20 km de Guillaumes.
Nous rejoignons la salle des fêtes pour le dîner, mais toujours pas de Sylvain. Vers 21 h il se pointe enfin, suant, les traits tirés, et copieusement applaudi par les 150 participants qui attaquent le dessert. Trompé par son GPS qui a sélectionné le chemin le plus court, il a franchi plusieurs petits cols pour finir par rejoindre la route principale sur un sentier muletier !



22 juin : Guillaumes - Barcelonnette
La journée commence par une longue file d’attente pour prendre le petit déjeuner. Le personnel, aimable et accueillant, est un peu désorganisé par le nombre de personnes à restaurer en même temps.Après une photo de groupe, le départ est donné pour un circuit qui débute avec une boucle par Valberg. Le ciel est au beau fixe et la fraîcheur matinale est idéale pour cette première mise en jambes.Quelques costauds prennent tout de suite les devants. D’autres prennent leurs roues en préjugeant de leurs forces et oubliant un peu trop rapidement qu’il faudra tenir 5 jours.Redescendus à Guillaumes nous prenons la direction du col des Champs. C’est une montée longue et difficile avec quelques forts pourcentages sur la fin. Didier et Alain sont devant. Je reste en compagnie de Patrice. Just, Frédérique, Christophe, Didier et Thao suivent un peu plus loin.Un ravitaillement nous attend au sommet. Il fait très beau, la vue est dégagée sur les massifs environnants, le panorama est somptueux.La descente qui suit est extrêmement pénible. La route étroite est agrémentée de goulottes d’écoulement, et de profonds nids de poules. Des secteurs totalement dégradés secouent sérieusement et l’alternance incessante d’ombre et de lumière oblige une attention de tous les instants.L’arrivée à Colmar est une délivrance. Nous rejoignons maintenant le château de Savoie où le déjeuner est servi dans une immense salle moyenâgeuse. Patrice et moi y retrouvons Alain et Didier qui terminent leur repas.La météo est toujours au beau fixe et incite au repos, mais il ne faut pas s’attarder, car il reste encore à gravir le col d’Allos soit 23 km pour s’élever de 1000 m.L’itinéraire débute en douceur par une longue approche d’une douzaine de km sur des pentes avoisinant les 3/4 %. Passée la station de la Foux d’Allos, les choses sérieuses commencent pour sept derniers kilomètres dont le pourcentage avoisine les 7% dans un environnement de montagnes. La route chemine à travers les alpages en fleurs ; quelques marmottes se font entendre de loin en loin, de nombreux névés parsèment les alentours. Après un dernier ravitaillement au col, une longue et très belle descente nous conduit jusqu'à la place de la mairie de Barcelonnette où nous attend l’apéritif.Alain est arrivé parmi les premiers, mais ne peut ni se doucher ni se changer. Sa valise est convoyée par la voiture-balai et arrive avec les derniers.


23 juin - Barcelonnette - Auron
Dès 6 h, quelques matinaux font déjà la queue devant la salle à manger et réveillent tout le monde par leurs conversations bruyantes.À 8 h, nous quittons Barcelonnette pour rallier Jausier, d’où démarre la montée au col de Restefond qui permet, pour un kilomètre supplémentaire, de gagner la cime de la Bonnette à 2802 m.La route pour Jausier est très fréquentée et, malgré les consignes, nombreux sont ceux qui roulent en paquets et cherchent à combler les « trous » qui pourraient permettre au véhicule de se rabattre.Après cette petite mise en jambes, il faut compter plus de 2 heures d’efforts ininterrompus pour franchir et gagner enfin le col de Restefond.Les lacets serpentent d’abord à travers les terres agricoles et les prairies, le parcours longe ensuite une vaste gorge pour rejoindre un premier verrou rocheux d’où jaillit une cascade. La montagne commence à imposer sa loi. Plus question de se « tirer la bourre », chacun gère au mieux son effort et les passages des CSM 13 s’échelonnent en fonction de la forme du moment, ou des pauses touristiques et récupératrices.À mi-pente je retrouve Alain qui a fait une pause à la buvette. Des essaims de mouches nous assaillent, nous confondant sans doute avec les troupeaux de brebis alentour.Le cheminement se poursuit maintenant à travers les alpages. Passé un petit lac que l’on contourne par la droite, la pente s’accentue sérieusement jusqu'aux ruines de l’ancienne caserne. La végétation maintenant se fait rare et laisse place progressivement à un environnement de roches et de pierres. De nombreux névés accentuent encore l’impression de désolation. La fatigue se fait sérieusement sentir, les reins sont douloureux. Heureusement, le dernier kilomètre pour rejoindre enfin le col de Restefond est presque plat.Avec l’altitude, la température s’est sérieusement refroidie et l’arrêt au contrôle est bref. Quelques courageux, pour un kilomètre de plus à 10%, montent à la cime de la Bonnette. Les autres ne s’attardent pas pour descendre et retrouver des températures plus clémentes.À Saint-Dalmas, le repas de midi nous est servi à l’abri d’un vaste chapiteau. Les arrivées des uns et des autres s’échelonnent et, comme nous sommes larges dans les horaires, nous convenons de nous retrouver quelques kilomètres plus bas pour prendre un café sur une terrasse ombragée, à saint Étienne-de-Tinée.
Alain s’improvise capitaine et nous entraîne pour un petit détour « touristique » par l’ancienne route de Nice, histoire de rajouter quelques kilomètres à cette étape qu’il devait juger trop courte.
Nous retrouvons l’hôtel d’il y a deux ans, redouté à juste titre pour le temps que nous avions passé à faire la queue pour accéder à un maigre petit déjeuner.
Le briefing a lieu dans la salle des fêtes où nous avons droit à une belle présentation de la station d’Auron.
Le dîner est servi dans cette même salle, et si le menu est excellent, le repas est un peu gâché par le bruit assourdissant des conversations.


Qu’il est difficile de repartir quand on est si bien au soleil. Heureusement Il ne reste plus qu’une petite heure pour rejoindre notre hébergement à la station d’Auron et en terminer avec cette deuxième journée.

24 juin – Auron - Valdieri
Ce matin, il faut jongler avec les stratégies d’optimisation des déplacements. L’hôtel est à 400 m du garage à vélo. Faut-il chercher sa monture en chaussures de ville puis revenir à l’hôtel pour finir de s’équiper ou bien boucler sa valise et chercher le vélo en chaussures cyclistes au risque de détruire les calles ?Finalement tout le monde se retrouve sur la place centrale d’Auron où sera donné le départ. La journée commence par une jolie descente jusqu'à Isola d’où démarre la longue ascension du col de la Lombarde.Alain nous avait prévenus, les quatre premiers kilomètres sont très difficiles. Le peloton s’étire. Sylvain est devant. Alain et moi montons en solitaire. Didier et Patrice papotent, Just, Éric et Thao suivent quelques longueurs plus loin. Frédérique et Christophe font des apparitions devant puis se laissent rejoindre par le peloton de trois qu’ils accompagnent à nouveau. Un contrôle à mi-chemin du sommet est le bienvenu pour faire le plein des bidons. On rallie ensuite Isola 2000 sur une pente plus clémente pour attaquer les derniers lacets nettement plus raides jusqu’au col de la Lombarde. Le sifflement des marmottes nous accompagne. Il fait toujours un temps splendide.La descente qui nous attend offre une vue somptueuse sur la vallée en contrebas ; la route étroite, bordée de deux lignes blanches, est bien entretenue dans sa partie haute, mais le revêtement se dégrade nettement par la suite et c’est un peu secoués que nous arrivons au pied du village de Sant’Anna de Vinadio où nous attend le déjeuner. Il faudra le gagner au prix d’une très rude grimpée de 2 km avec des pourcentages impressionnants et sous un soleil de plomb.Au village, les premiers arrivés sont installés en terrasse en attendant l’heure de passer à table.Après un excellent repas italien servi avec rapidité nous prenons un café en terrasse puis enfourchons à nouveau nos montures pour la deuxième grosse difficulté du jour, la montée à la Madonna del Colletto qui évite un crochet de 20 km par San Dalmazzo.Il s’agit d’une route forestière avec à nouveau des passages de 12 à 13 % par endroits. En prime, le revêtement est en très mauvais état. Heureusement la forêt nous ombrage et un ravitaillement nous attend au sommet. Patrice, Didier et Alain montent devant. Après une petite collation, nous rejoignons la vallée. Une piste cyclable en léger faux-plat montant nous conduit jusqu’à Valdieri. C’est l’occasion de rouler enfin à des vitesses normales sans chercher à maintenir son équilibre dans une montée trop raide.Nous accrochons un groupe de cyclos qui avance bizarrement. Celui-ci alterne les accélérations brutales sur quelques kilomètres puis les brusques ralentissements pour attendre les compagnons qu’il a inévitablement largués. Nous les laissons partir.À Valdieri, on retrouve l’itinéraire qui conduit aux thermes. Les participants de 2012 gardent tous un souvenir douloureux de cette dernière portion.Le cheminement débute par une pente à 3% qui ne cesse de se redresser sur plus de 15 km et finir à 7% comme un véritable col. L’orage qui menaçait laisse tomber ses premières gouttes. Didier est parti devant. On ne le reverra plus. Alain est à la peine, mais se refait une santé dès que la pente s’accentue. Je m’épuise sur les derniers kilomètres pour éviter la pluie. Les suivants ne pourront pas éviter l’orage et arriveront trempés. Heureusement le confort de l’hôtel effacera vite les conditions difficiles du final de cette troisième étape.


25 juin : Valdieri - Saint-Martin-Vesubie
Ce matin, il fait gris et quelques gouttes de pluie nous contraignent à prendre l’imperméable. Les vélos sont alignés sur toute la longueur du bâtiment. Chacun erre à la recherche de sa monture.Afin d’étirer le peloton au maximum sur une nationale très fréquentée, le départ se fait par groupes successifs. Le point de rendez-vous est fixé à 10 h à l’entrée du tunnel de Tende pour le franchir groupés.Nous roulons tranquillement, le délai est suffisant. Avec Patrice, Didier, Éric et Frédérique, certains d’être dans les délais, nous faisons même une pause-café. C’était sans compter sur une sous-estimation de 10 km du trajet.La voiture-balai nous attend et nous rappelle vertement les consignes. J’accélère donc en compagnie de Frédérique, de Christophe, de Thao et de Didier V. pour arriver juste à 9 h 59 et couper ainsi aux réflexions consécutives à un éventuel retard. Alain, dépité par ma ponctualité, ne peut que ravaler ses observations. Il les réserve pour Patrice, Didier et Éric arrivés quelques minutes plus tard, talonnés par la voiture-balai.À la sortie du tunnel, nous nous laissons glisser jusqu'à Breuil. La chaussée emprunte les gorges de la Roya. Le revêtement est impeccable, la route est large, le trafic peu dense. Pendant une trentaine de kilomètres, nous chaloupons d’une courbe à l’autre sans presque freiner. D’immenses falaises nous surplombent, la Roya coule en contrebas, nous sommes au paradis des cyclistes.Arrivés à Breuil, nous attaquons les 8 km qui vont nous mener au col de Brouis, La pause de midi est prévue au passage du col dans une auberge tenue par un couple de Hollandais. Nous déjeunons par petits groupes en fonction de l’arrivée de chacun.On repart ensuite par une courte descente qui nous dépose à Sospel, au pied du Col de Turini. Les premiers lacets franchis, la route s’élève à travers une forêt dont on ne voit pas le bout. Si l’ombre nous abrite du soleil, rien ne vient distraire l’attention. L’absence d’horizon rend la grimpée monotone. Un dernier ravitaillement nous attend au col, puis c’est la descente sur Molène-Vesubie. Il ne reste plus qu’une douzaine de kilomètres pour rejoindre Saint-Martin-Vesubie, terme de l’étape.Les conditions hôtelières sont difficiles. Une navette est nécessaire pour rejoindre la salle communale à peine assez grande où nous sera servi le dîner. Il faut ici remercier les organisateurs qui se sont dévoués pour assurer toute la logistique du repas, vaisselle comprise, et atténuer au maximum les désagréments liés aux conditions d’hébergement.



26 juin : Saint-Martin-Vesubie - GuillaumesC’est la dernière journée du séjour. Le petit déjeuner est préparé et servi par les organisateurs qui continuent à faire le maximum pour pallier les insuffisances de l’hébergement.
Cette ultime étape démarre en fanfare par la montée au col de Saint-Martin. Le peloton d’abord compact s’étire progressivement. Parti en toute fin de peloton, je remonte doucement les nombreux imprudents qui ont tenté de s’accrocher au sillage des plus costauds.
Après cette première mise en jambes, la descente qui suit nous conduit au pied du col de la Couillolle, dernière grosse difficulté de la semaine.
C’est une longue ascension de 18 km. Les premiers lacets se déploient dans un environnement sauvage puis se continuent en forêt jusqu’au village de Roubion.
L’itinéraire se poursuit maintenant au milieu des chalets et des terres agricoles avant de rejoindre les alpages où restent encore quelques névés.
Cette dernière et merveilleuse ascension nous aura donné un panorama de tous les environnements traversés les jours précédents : prairie paisible, forêts ombragées, gorges surchauffées, alpages fleuris, parois rocheuses, panorama sur les cimes environnantes.
Nous déjeunons à Beuil où nous ne nous attardons pas, car le vent est glacial et les maillots sèchent mal. La moitié du groupe, devant la menace d’orage, choisit de rejoindre directement Guillaumes par Valberg. Nous optons pour l’itinéraire prévu qui longe les gorges du Cians puis rejoint les gorges de Daluis.
La route serpente à flanc, et nous offre des vues magnifiques sur les immenses falaises qui nous surplombent. La roche a des couleurs d’ocre rouge.
À Tourette, à la sortie des gorges du Cians, le parcours emprunte la nationale sur 15 km jusqu’à Entrevaux. La faible déclivité montante nous permet de rouler bon train dans la roue de Sylvain.
À Entrevaux le ciel se fait menaçant. Quelques gouttes commencent même à tomber. Notre petit peloton se disperse. Je m’accroche à la roue de Sylvain. Soudain, c’est un véritable déluge qui nous tombe dessus dans la traversée des gorges de Daluis. Je m’arrête pour passer la veste de pluie, mais je suis déjà trempé. Il reste une quinzaine de kilomètres jusqu'à Guillaumes. Mouillés pour mouillés, Sylvain et moi 
décidons de ne plus nous arrêter malgré les trombes d’eau. La promesse d’une douche chaude à l’arrivée est une excellente motivation. De plus, la route monte et nous ne devrions pas trop nous refroidir.


Les arrivées des participants sont échelonnées, certains ont choisi de s’abriter, d’attendre la fin de l’orage, mais au final tout le monde est trempé.
Nous commençons à ranger les affaires, quelques participants reprennent déjà le chemin du retour. Vers 20 h nous rejoignons la salle des fêtes où doit se dérouler le repas de clôture.
Le menu est soigné et le rosé aidant, l’ambiance devient franchement bruyante, mais reste bon enfant. Nous bénéficions même de quelques petites ritournelles à l’accordéon.
Demain matin, il faudra prendre la navette pour rejoindre Antibes. Sylvain ne tente pas une nouvelle aventure en solo et préfère profiter de la voiture d’Alain. Après un déjeuner entre nous sur le port d’Antibes, il est temps de rejoindre la gare TGV. Seul Alain prolonge son séjour dans la région chez un de ses amis.
Au final, ce grand tour du Mercantour aura été un circuit très exigeant, mais magnifique. L’infinie variété des paysages traversés, la difficulté et la rudesse des cols franchis, la qualité de l’organisation et l’accueil toujours chaleureux qui nous a été réservé classent le grand tour du Mercantour aux toutes premières places des plus belles randonnées de vélo.